jeudi 16 juin 2016

WikiLeaks a assez de preuves pour envoyer Clinton derrière les barreaux


WikiLeaks dispose de 30.000 messages envoyés et reçus par l'ex-secrétaire d'Etat américaine sur sa messagerie privée de 2009 à 2013.Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange n'est décidément pas un fan de Hillary Clinton. Ce qui est naturel, étant donné que la candidate démocrate à la présidentielle américaine s'est déclarée prête à poursuivre l'organisation en justice.

La réponse ne s'est pas fait attendre. M. Assange a de son côté fait savoir qu'il se préparait à publier de nouveaux messages du courriel de Mme Clinton capable de prouver qu'elle avait violé la loi et qu'elle était "un faucon de guerre de longue date".

"WikiLeaks a une grande année devant lui", a-t-il déclaré à Robert Peston, présentateur du programme “Peston on Sunday”, dans une vidéo filmée à l'ambassade d’Équateur à Londres où Julian Assange vit depuis 2012 à l'abri de la persécution internationale.

Selon lui, les archives de WikiLeaks disposent de 30.000 messages envoyés et reçus par l'ex-secrétaire d'Etat Hillary Clinton sur sa messagerie privée de 2009 à 2013.

"Nous avons des révélations à venir qui concernent Hillary Clinton, des messages électroniques qui attendent leur publication", avait annoncé auparavant M. Assange, cité par le quotidien britannique The Guardian.

Le courrier électronique de Mme Clinton pourrait fournir à son rival Donald Trump de nouveaux atouts pour torpiller sa candidature.

Le scandale autour de la correspondance électronique d'Hillary Clinton a débuté en mars 2015 sur fond de cyberattaques continues contre les institutions américaines.

Hillary Clinton, qui a dirigé le département d'Etat américain de 2009 à 2013, avait auparavant regretté d'avoir utilisé sa boîte de messagerie privée, hébergée sur un serveur non protégé, à des fins professionnelles. Elle a par ailleurs nié avoir envoyé des informations secrètes. Au moins deux messages reçus par Hillary Clinton dans sa messagerie privée étaient classés "top secret" alors que plus de 1.300 d'entre eux portaient la mention "secret".

Suite aux révélations, l'opposition républicaine a accusé l'ex-secrétaire d'Etat de graves violations des règles de sécurité nationale.

Mme Clinton est actuellement au centre d'une enquête menée par le FBI concernant le contenu de son courriel. Tout en affirmant que les e-mails dont dispose WikiLeaks apportent suffisamment de preuves pour traduire l'ex-première dame et ancienne secrétaire d'Etat en justice, Assange suppose que la procureure générale des Etats-Unis Loretta Lynch ne le permettra pas.

Selon lui, "le FBI peut essayer d'obtenir des concessions de la part du nouveau gouvernement de Clinton en échange de la dissimulation de preuves".

1 commentaire:

  1. Je me demande si Monica et Hillary ne seraient pas cousines ;o)

    RépondreSupprimer