mercredi 30 novembre 2016

La vérité sur les civils qui fuient Alep-Est par Pierre Le Corf, humanitaire en Syrie [+MàJ VIDEO]

Trois enfants d'Alep-Est  libérés de l'enfer djihadiste par l'armée syrienne et la Russie

Chers médias, gouvernements, partisans, etc.

Une grosse partie de l'Est d'Alep a été libérée, des milliers de civils ont réussi à venir se réfugier à L'Ouest. Croyez-moi, les gens ont beaucoup à dire sur leur vie aux côtés de vos "rebelles modérés".

C'est maintenant ou jamais de miser sur la vie et d'arrêter de l'instrumentaliser, parce que le jour ou la paix arrivera, et elle arrivera malgré vos efforts et votre argent, ce jour-là vous porterez la marque indélébile de ceux qui ont perpétré et permis à la mort de proliférer en faisant durer le conflit, en soutenant et permettant à des terroristes de se réarmer, en maintenant les combats toujours plus longtemps, plus violents, en maintenant des civils en otage et les utilisant comme outils de communication, en faisant pression sur l'opinion par l'ignorance populaire et en créant un cercle vicieux de situations de causes à effets.

Vous avez participé à détruire un pays, des générations entières et de renvoyer des milliers d'années de vestiges et d'histoires à la poussière.

En allumant et/ou en jetant de l'huile sur le feu par profit ou par ignorance prolongée vous avez condamné tant de vies, certaines dont tant de gens et moi-même avons encore le sang incrusté dans les vêtements.

Les civils continuent de s'enfuir et ont beaucoup d'histoires à raconter, comme celles de ceux et celles qui se sont enfuis ces dernières années et que je vous ai partagé au fil des mois. On parle ici de Djihadisme, d'enfermement, de torture, de vol, d'esclavage, de racket, de meurtres par décapitation et j'en passe ... vous me direz que tous les livres d'histoires et de géographie ont été écrits avec le sang, mais les témoins que nous sommes ne vous laisseront pas écrire l'histoire à votre façon.

Pour vous montrer ce qui se passe et faire changer les choses, nombreux sont ceux qui ont risqué leur vie, nombreux sont ceux qui sont morts, et si je, si on reste en vie, croyez moi que cette marque nous viendrons vous la tatouer nous-même.

Bien que les roquettes continuent de tomber ici, la fin est proche je l'espère. C'est maintenant ou jamais.

Pierre Le Corf
We are superheroes

MàJ VIDEO : L'armée syrienne aide les civils à fuir dans la nuit pour éviter les tirs des "snipers modérés" fâchés de perdre leurs boucliers humains :


Voir aussi le témoignage de Pierre en vidéo : 

Pierre Le Corf : Témoignage sans concessions d’un humanitaire français à Alep

Rodrigo Duterte à Obama : "Plus besoin de vos armes, j'ai un ami qui en a plein."


Alors que ses sorties ne cessent de faire la Une de la presse internationale, le tonitruant président philippin Rodrigo Duterte a accordé une interview exclusive à RT, où il a évoqué ses relations avec les Etats-Unis et ses alliances avec de «nouveaux amis».

mardi 29 novembre 2016

Syrie : Libération du NE d'Alep, les civils otages des terroristes fuient la zone sous la protection de l'armée

Les zones libérées en violet (cliquer sur la carte pour l'agrandir)

Toute la zone nord sous contrôle djihadiste a été libérée, environ 40% du territoire. Près de 10 000 civils ont fui vers les régions du gouvernement. (Alors que l'ONU prétendait qu'il y en avait 250.000 (!) Où sont-ils ?) L'alimentation en eau fonctionne pour tout Alep sous le contrôle du gouvernement. L'approvisionnement va reprendre.



vendredi 25 novembre 2016

Xavier Moreau : Que faire de la Pologne ?


Xavier Moreau est un analyste installé en Russie depuis 14 ans. Il est l'auteur de la "Nouvelle Grande Russie" et l'un des intervenants principaux du site d'analyses politico-stratégiques stratpol.com

Voir aussi :
Xavier Moreau : L'élection de Trump vue de Russie

jeudi 24 novembre 2016

INFOWAR



Un communiqué de presse de la Commission des Affaires étrangères du Parlement Européen du 10 octobre 2016, informe que le Parlement réuni à Strasbourg ce 23 novembre, a voté (304 personnes pour, 179 contre et 208 abstentions) une résolution condamnant « la propagande hostile et la désinformation « qui oppresse l’UE » par « le Kremlin et des acteurs non étatiques tels que Daech, Al-Qaeda et d’autres groupes terroristes djihadistes violents». L’institution dénonce le fait que « le gouvernement russe emploie de manière agressive une large gamme d’outils et d’instruments, tels que des fondations spéciales [...], des chaînes de télévision multilingues ». La résolution - qui demande à l'UE de répondre à la guerre de l’information en provenance de Russie - cite Russia Today, Sputnik, mais aussi le Fonds Russky Mir et Rossotrudnichestvo parmi les organisations impliquées. Durant le débat, le député espagnol Javier Couso Permuy (Gauche-Unie) a dénoncé ce rapport comme étant une « insulte à l'intelligence des Européens », ajoutant : « ce rapport est fou. Il propage l'hystérie antirusse et le néo-maccarthysme en Europe ». Côté Russe, on a moqué une décision qui révèle « une dégradation politique de l'idée de démocratie » en Occident. Plus virulente, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que le détournement d’attention face aux véritables menaces terroristes et aux fondamentalismes était un « crime ».

Il y a deux semaines, la Grande-Bretagne procédait à la fermeture des compte bancaires de Russia Today (et à la promulgation de « la loi de surveillance la plus extrême jamais passée dans un pays démocratique » selon l’Open Rights Group. Les pressions de l’Allemagne se multiplient pour la mise en place d’un dispositif visant à limiter la circulation de « sources douteuses » via les réseaux sociaux . Débat relancé par les mises en cause des médias de masse contre Facebook, accusé d’avoir contribué à la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.

La France n’échappe pas à la règle. Laurent Fabius, puis Benoît Hamon - pour ne citer qu’eux - ont également pointé la responsabilité de Facebook dans l’élection de Donald Trump. Les déclarations politiques se sont multipliées pour dénoncer le rôle joué par les réseaux sociaux, et notamment dans l’apparition d’une « démago-politique ». Des déclarations qui font écho à celles de Barack Obama, le 18 novembre dernier, dénonçant un système où « les faits et la vérité n’ont pas d’importance ». Nombreux sont les articles publiés par les médias de masse depuis l’élection de Donald Trump, interrogeant le rôle social de réseaux où les informations ne seraient pas vérifiées et toutes les opinions se valent. Le président de Facebook, Mark Zuckerberg, avait répondu aux nombreuses attaques politiques et médiatiques en déclarant « personnellement, je pense que l’idée que de fausses informations sur Facebook, qui ne représentent qu’une toute petite partie des contenus, aient influencé la présidentielle est une idée assez dingue ».

L’on pourrait être sensible aux tentatives d’introspection critique des médias, des politiques et même des institutions sur la qualité de l’information et le respect des règles de déontologie journalistique. Il pourrait être également utile de réfléchir au rôle joué par les réseaux sociaux dans la diffusion de rumeurs ainsi qu’à la nécessité de trouver une solution à la dégradation générale de la qualité des informations. Mais il s’agit là d’un tout autre phénomène.

Les faits ont largement montré depuis des années, et plus particulièrement durant l’élection présidentielle américaine, ou tout récemment durant la primaire de la droite et du centre, à quel point la production des médias centraux était faussée et orientée. Le discrédit des médias de masse atteint des sommets dans l’ensemble du monde occidental et un récent sondage de l’Institut Piew révélait récemment que moins de 34% des Américains faisaient confiance aux grands médias nationaux. Aude Ancelin, ancienne directrice de la rédaction de L’Obs, dans son livre Le monde Libre (Prix Renaudot), met, quant à elle, directement en cause la servitude médiatique vis à vis des puissances financières. Si le système médiatique occidental est critiqué depuis des années, c’est aujourd’hui sous la pression conjuguée des médias alternatifs, des réseaux sociaux, des médias étrangers (russes, chinois et autres) qu’explose le paysage de l’information. En témoigne le classement publié par Mediapart des sites politiques les plus visités en France et qui révélait que les trois sites politiques les plus fréquentés appartenaient tous à ce que les journalistes appelait la « réinfosphère » (dans l'ordre : Egalité et Réconciliation, Fdesouche et les Moutons enragés), des sites aux positions parfois diamétralement opposées . Aux Etats-Unis, Breitbart, Drudge Report et Info Wars sont eux aussi en tête des sites politiques le plus consultés. Il en va de même dans la plupart des pays européens. Si certains médias de masse réussissent à tirer leur épingle du jeu, ils se trouvent en permanence sous la pression critique des lecteurs et téléspectateurs. Lorsqu’ils concèdent de l’espace pour rendre compte des informations relativisées ou cachés par leur confrères, ils servent de sources de référence pour des sites de compilation de presse comme Fdesouche.

Les journalistes sont alors largement discrédités, les journaux ne survivent pour une bonne part que grâce aux subventions publiques votées par les politiques et, nous le constatons tous, ont de moins en moins de prise sur les choix politiques mais aussi sociétaux et idéologiques de la population. Et cette perte d’influence des médias de masse contrôlés par l’élite occidentale semble irrémédiable. Elle annonce un basculement de pouvoir majeur dans l’ensemble du monde occidental et le début de la grande guerre de l’information, qui ne finira pas avec l’effondrement de la média-démocratie. L’Union Européenne et les élites politiques nationales, qui doivent leur influence, leur carrière et leur position sociale à ce complexe de pouvoirs, d’argent et d’informations l’ont compris. Ils paniquent, se raidissent, mais sauf à transformer l’Europe en blockhaus, ils ne peuvent plus que compter les jours avant la tempête.

www.centurienews.com
 

L’UE prétend apprendre la démocratie à la Russie et évoque la liberté d’expression comme principe fondamental mais le trahit elle-même, estime la rédactrice en chef de RT Margarita Simonyan, commentant la résolution de l’UE contre les médias russes.

mercredi 23 novembre 2016

Poutine : la résolution du Parlement européen atteste d'une dégradation de la démocratie


La résolution adoptée par le Parlement européen sur la lutte contre les médias russes est un signe de la dégradation politique de la démocratie, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.

Bachar Al Assad : "Trump sera un 'allié naturel' de la Syrie s'il combat le terrorisme"


Interview du président syrien Bachar Al Assad à la tv portugaise RTP le 16 novembre 2016 (Partie 1)


Interview du président syrien Bachar Al Assad à la tv portugaise RTP le 16 novembre 2016 (Partie 2)

Voir aussi le témoignage poignant de Pierre Le Corf, humanitaire à Alep : 

Pierre Le Corf : Témoignage sans concessions d’un humanitaire français à Alep

Donald Trump choisit le gouverneur Nikki Haley comme ambassadeur auprès des Nations Unies

Photo : Mark Wilson/Getty Images

Le président élu Donald Trump devrait désigner le gouverneur de la Caroline du Sud Nikki Haley comme ambassadeur de son administration aux Nations Unies, selon le Charleston Post & Courier et plusieurs autres sources.
Haley, qui effectue actuellement son second mandat en tant que gouverneur, obtiendrait le poste autrefois occupé par Susan Rice dans l'administration Obama et maintenant par Samantha Power.
Haley, la première femme gouverneur de Caroline du Sud, est une étoile politique montante dans l'établissement républicain et a été critique de Trump pendant la campagne présidentielle. Elle a rencontré Trump la semaine dernière, en dépit de leurs différences exprimées pendant la campagne.
Le gouverneur a principalement critiqué Trump lors de sa réponse à l'état de l'Union
d'Obama adressé en Janvier.
«Pendant les moments d'anxiété, il peut être tentant de suivre l'appel de la sirène des voix les plus angoissantes», avait dit Haley. "Nous devons résister à cette tentation."
Faisant campagne pour l'investiture du sénateur Marco Rubio en mars, elle a rejoint le chœur des républicains qui ont exigé que Trump publie ses déclarations de revenus.
Trump avait alors répondu sur Twitter: "Les gens de Caroline du Sud sont embarrassés par Nikki Haley!".
En octobre, cependant, Haley a dit qu'elle voterait pour Trump, en dépit de ses réserves au sujet de son caractère.
"Ce n'est plus un choix pour moi sur les personnalités parce que je ne suis pas fan de l'un ou l'autre, il s'agit d'un choix politique," a t-elle déclaré.
L'annonce officielle de l'équipe de transition Trump est attendue plus tard aujourd'hui.


Breitbart News

Chaos monétaire en Inde : la situation sur place [Vidéo]


2 billets de banque dont la validité est supprimée presque du jour au lendemain : découvrez les conséquences de la décision folle du gouvernement indien avec ce reportage sur place de We Are Change.


Trad. : Or-Argent.eu

La vidéo intégrale (en anglais) : We Are Change 

mardi 22 novembre 2016

Trump retirera son pays du TPP dès son 1er jour de pouvoir


Le président américain élu Donald Trump a affirmé que, le premier jour de sa présidence, il engagerait le retrait des Etats-Unis du traité commercial transpacifique (TPP), signé en 2015 par 12 pays de la région mais pas la Chine. Il engagera également plusieurs autres mesures phares.
Version abrégée avec S/T Fr. : AFP

lundi 21 novembre 2016

Pierre Le Corf : Témoignage sans concessions d’un humanitaire français à Alep [Vidéo médiatiquement incorrecte]



Pierre Le Corf, fondateur d'une ONG, témoigne de la réalité de la vie quotidienne des civils d'Alep Ouest où il réside, sous les bombes des terroristes, que les médias occidentaux nomment faussement selon lui, des "rebelles".

Pierre Le Corf :
"Je vous ouvre une petite fenêtre sur Alep en ce dimanche. Je n’arrive toujours pas à trouver les mots justes, c’est difficile comme exercice avec la situation, tant d’émotions de souvenirs, mais c’est sincère, ... pendant ce temps des tirs de mortiers et de roquettes qui tombent ici à L’ouest se mélangent aux combats à l’Est et dans le ciel, les terroristes qui nous tirent dessus en ce moment (juste la une des roquettes a tué 7 enfants sur une école) essayant en même temps de détruire les avions qui bombardent leurs positons armés et protègent - du moins limitent les attaques sur les 1,2 millions de civils ici (quand les avions s'en vont, même pour peu de temps, les roquettes et mortiers pleuvent ici). Ne me prenez pas à défaut, je ne suis pas là pour faire de la politique ou lancer des débats, je parle de ce que je vois depuis tant de mois, de ce que j’entends de ceux qui se sont échappés même récemment des zones contrôlées par les fronts Islamiques (et non rebelles comme on les appelle en Occident), des familles entières ayant la chance d’être en vie entre les snipers et les mines anti-personnel (étant donné que le prix de sortie à payer est de 300$ et que personne ne peut se l'offrir ils doivent partir dans des conditions très limitées, comme Mahmoud par exemple) Ici les drapeaux noirs sont légion, comme je le disais ici seuls des drapeaux noirs tout autour de la ville. Pas de question d’opinion ou de parti, pas de tout blanc ou tout noir, cette guerre est meurtrière ici et de l’autre côté mais comprenez que les gens meurent de tirs de l'Est vers l'Ouest et de l'Ouest vers l'Est de par la seule présence de fronts Islamiques armés et offensifs au milieu des civils utilisés directement ou indirectement comme otages. Ils sont là, ils tuent et les gens meurent autour d'eux. C'est si simple mais si difficile à faire comprendre ...
Ma mission c'est l'humain, je prie pour chaque homme femme et enfant qui ne porte pas une arme mais je tiens à souligner qu’elle n'est pas meurtrière à cause d'une guerre, puisque cette guerre est une mascarade, mais à cause d’idéologies ici et d’intérêts extérieurs qui insufflent la mort et des moyens de l'insuffler au quotidien en Syrie, détruisant son histoire, sa vie et l'espoir de tous ceux qui y vivent. Pardon de parler tant, ce n'est pas forcément clair ... mais vous devez comprendre ce qui se passe au-delà de ce que racontent les médias qui sont parfois malveillants parfois paresseux, vous devez comprendre que vous en êtes les relais ... je suis juste fatigué de voir tant de gens mourir gratuitement au service de quelques individus ou n'être qu'un sujet de surface (incompris ou déformé) pour animer les discussions des diners entre deux verres de vin et avoir l'air intelligent."
We are superheroes si vous voulez aider les actions comme les premiers soins et le matériel médical 
[MàJ 1]
En savoir plus sur Pierre Le Corf :


[MàJ 2]
Reportage de pure propagande de "France 2" avec Pierre Le Corf :

La lettre des parents de l'officier russe mort en Syrie à François Hollande

Alexandre Prokhorenko avec sa femme Ekaterina (RT)

Les parents de l’officier russe Alexandre Prokhorenko, mort en Syrie en mars 2016, ont écrit une lettre au président français François Hollande, appelant à l’union de toutes les forces internationales dans la lutte contre le terrorisme, a indiqué, le 17 novembre, la représentante officielle du Ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova.

Traduction non-officielle : 
 
  Monsieur le Président,

Ce sont les parents du lieutenant-chef des Forces armées de la Fédération de Russie Alexandre Prokhorenko, tombé le 17 mars 2016 des mains des djihadistes en Syrie, qui s’adressent à Vous. Notre fils a perdu la vie à l’âge de 26 ans seulement, n’ayant pas pu voir sa fille née après sa mort.
Nous sommes reconnaissants au peuple français pour le soutien et la solidarité. Les décorations militaires des époux Magué sont gardées près de l’Étoile d’or du Héros de la Russie décernée à notre fils.

Vous êtes le père de quatre enfants et pourriez comprendre la profondeur de notre douleur. On doute qu’il existe quelque chose de plus horrible que la mort de son enfant.

Sasha a donné sa vie pour empêcher les terroristes de tuer les gens en Russie, en France ainsi que dans d’autres villes et pays. Pour que la paix règne dans nos pays, pour qu’il n’y ait pas de peur et pour que les enfants rient toujours.

Pourtant, nous constatons avec amertume combien nous sommes encore loin de la victoire sur le terrorisme international en Syrie.

Les djihadistes qui ont tué notre fils échappent au châtiment dès qu’ils déclarent leur appartenance à « l’opposition ». Nous avons de la peine de voir que les leaders des grands pays européens font tout pour donner du répit aux combattants et les renforcer par les armes. Les intérêts politiques prévalent de nouveau sur le bon sens.

Monsieur le Président,
Pourquoi après tous ces attentats atroces à Paris et à Nice lorsque toutes nos pensées étaient avec les Français, n’avez-vous rien fait pour venger les victimes innocentes?

Nos peuples se sont battus vaillamment côte-à-côte pour la liberté de la France et du monde entier lors de la Seconde guerre mondiale. Nous nous souvenons de l’escadrille héroïque « Normandie-Niemen » et de la Résistance. Nous savons qu’il y a une place « Stalingrad » à Paris. Ce n’est pas par hasard que le monument à Charles de Gaulle orne l’une des places centrales de Moscou. A la suite des attentats sanglants à Paris et à Nice nos gars en Syrie pour soutenir les familles françaises n’avaient pas peur d’écrire « Pour Paris » ou « Pour les nôtres » sur les bombes qui ensuite éliminaient les terroristes. Mais aujourd’hui, lorsque le terrorisme international, tout comme le nazisme au siècle dernier, menace le monde entier, Vous faites semblant que ces monstres représentent une sorte « d’opposition » avec laquelle il est possible de mener des négociations. Auriez-Vous pensé ainsi, si, Dieu vous en protège, quelqu’un de Vos enfants était tombé dans leurs mains?

Notre fils a donné sa vie pour que cela ne se produise jamais. Combien de sang doit-il encore couler pour que Vous compreniez que nos peuples ne peuvent qu’ensemble arrêter et vaincre cette peste du notre siècle?

Néanmoins, au lieu de se réunir et anéantir définitivement le sanctuaire des bandits et des infanticides Vous dénoncez à la face du monde les actions des pilotes russes et appelez à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie. Alors où est Votre sincérité? Comment vous comprendre, Monsieur le Président? Avec qui êtes-Vous? Déclarez-le honnêtement, comme il se doit à un représentant du grand peuple français.

Il est impossible de rester observateur dans cette lutte contre le mal. Soit nous luttons contre les terroristes ensemble, soit vous vous trouvez de leur côte. Seulement l’indifférence est pire que l’hypocrisie.

Avec la considération distinguée au peuple français,
Les parents du Héros de la Russie

Prokhorenko Natalia Leonidovna (signature)
Prokhorenko Alexandre Vassilievitch (signature)



jeudi 17 novembre 2016

UE : La Lituanie revend des armes de collection offertes par les USA et provoque un incident diplomatique



Vendre un cadeau peut être mal vu… surtout s’il s’agit d’armes données par les Etats-Unis. La Lituanie, qui a vendu huit fusils M-14 offerts en 1999 par l’Oncle Sam, en fait les frais.

Le ministère de l’intérieur lituanien les a cédé à des particuliers en 2014, sans savoir qu’un accord passé entre les deux pays l’interdisait ["sans savoir" - humour balte ? : LOL -Note de Bertrand]. Ces fusils, utilisés par les snipers américains dans les années 1960, avaient été donnés par l’armée lituanienne au Fonds des Armes, qui dépend du ministère de l’Intérieur lituanien.

Washington s’en est aperçu, et a récemment demandé à la Lituanie de récupérer les fusils. Mais sur les huit, trois collectionneurs refusent toujours de restituer leur arme à l’Etat au prix d’achat.

“Ces fusils sont des originaux, ils ont servi pendant la guerre du Vietnam“, explique le directeur du Fonds des Armes Jonas Salaveus. “Les collectionneurs nous assurent qu’ils valent entre 10 000 et 25 000 dollars. Mais l’Etat ne peut payer cette somme, donc il va falloir trouver un accord. Il faudra pour cela attendre la décision de justice“.

Un tribunal lituanien décidera du sort des trois fusils manquants. Ces M14, très prisés des collectionneurs, n’avaient été cédés que 350 euros pièce [!!!] lors d’une vente libre. Il suffisait d‘être titulaire d’un permis pour en obtenir un [Quand on pense au pataquès permanent des médias au sujet des armes en vente libre aux USA... (rappelons que la Lituanie est membre de l'UE et de l'espace Schengen!) : LOL - Bertrand].

Pour apaiser les tensions avec Washington, la Lituanie assure que les armes ont été acquises par des paramilitaires lituaniens, et qu’elles servaient donc toujours à défendre le pays ["défendre le pays" - humour balte ? : RE-LOL -Note de B.].

euronews

mardi 15 novembre 2016

Xavier Moreau : L'élection de Trump vue de Russie


ZOOM - Xavier Moreau : "L'Amérique est un peu la Russie de 1999-2000"
TV Libertés

Débat : J. Sapir, P. Béchade et C. Collet analysent le programme de Trump


Décryptage du programme économique de Donald Trump.

Description: Le candidat républicain a remporté la victoire sur Hillary Clinton en misant sur la colère de la classe moyenne américaine. Mais appliquera-t-il ses promesses de campagne ? Qu’il s’agisse du TAFTA, de l’immigration, du renouveau des infrastructures, le nouveau président sera bientôt confronté à des choix décisifs pour l’avenir de sa nation.

Invités : Avec Philippe Béchade, président des Econoclastes et rédacteur en chef de la Bourse au quotidien et Cyrille Collet, directeur de la gestion actions chez CPR Asset Management.

Opération massive russe contre Daech à Alep, Idleb et Homs

La Russie lance la bataille finale pour la libération d'Alep-Est. Des habitants de la ville appuient l'opération en relayant ce message. (Bahar Kimyongur)
Aujourd'hui, mardi 15 novembre, l’armée russe a lancé une opération militaire d’envergure visant à frapper des positions terroristes en Syrie.


En savoir plus: sputniknews

lundi 14 novembre 2016

Chicago : les bus anti-Trump de George Soros



Contrairement à USA Today qui prétend que les manifestations anti-Trump à travers les Etats-Unis sont «spontanées, impliquant des gens de tous horizons», Wikileaks a publié des documents montrant qu'au moins deux des personnes profilées par USA Today ont un passif d'agitateurs professionnels notoires du parti démocrate, dont la tâche est de susciter des manifestations populaires et - dans des cas extrêmes - déclencher des émeutes, comme le clip suivant montrant la dernière journée de violentes manifestations à Portland le révèle.

Grâce à un lecteur de Zero Hedge, nous avons une confirmation visuelle de la façon dont une partie importante de ces manifestants professionnels sont acheminés sur le site de la manifestation, dans ce cas, à Chicago. "J'ai fait la vidéo le long de 5 blocs de bâtiments de Chicago, d'une colonne de bus du Wisconsin (Badger Bus Lines) qui avait convoyé des manifestants. La tour Sears est visible en arrière-plan."

La vidéo a été prise à 15h30 sur South Canal Street à Chicago samedi dernier. 

samedi 12 novembre 2016

Crise de la société américaine, crise de la globalisation ? Par Emmanuel Todd (8/11/2016)


La veille de l'élection de Donald Trump, le 8 Novembre 2016, le démographe et historien, grand inspirateur du Blogue Noir de Brocéliande, était à Nantes pour une conférence sur l'Amérique et la globalisation.

Présentation :
Lors du débat du 26 septembre dernier, les deux candidats à la présidentielle américaine se sont accordés pour désigner un ennemi commun : la globalisation. Dernière forme prise par la mondialisation, elle est marquée par l’instantanéité des échanges et par le néolibéralisme. Or, si la société américaine a su jouir des avantages de ce système, elle a dû faire face à des revers aux conséquences dramatiques. Ce n’est donc pas un hasard si aujourd’hui la globalisation concentre les critiques de bon nombre de citoyens américains. Beaucoup d’entre eux ne font plus confiance au multiculturalisme et sont tentés par le populisme. Emmanuel Todd travaille actuellement sur les tensions de la société américaine, et leurs liens avec la globalisation.


"Je ne prendrai pas un seul dollar": Donald Trump dit qu'il n'acceptera pas le salaire de 400 000 $ du président


Le président élu Donald Trump a dit qu'il n'accepterait pas de salaire pour être président.

Les questions ont tourbillonné au sujet de ce qui adviendra des revenus de Trump après sa victoire aux élections présidentielles de 2016 aux Etats-Unis,
a rapporté CBS News vendredi.

Trump avait déclaré lors d'un meeting le 17 septembre 2015 à Rochester, New Hampshire: "La première chose que je vais faire, c'est vous dire que si je suis élu président, je n'accepterai pas de salaire, d'accord? Ce n'est pas grave pour moi."

 

France Inter battu! Une journaliste britannique appelle carrément au meurtre de Donald Trump

Monisha Rajeesh : "Le moment est venu pour un assassinat présidentiel."

France Inter peut aller se rhabiller avec ses peudo-comiques à deux balles, avec les britiches on rigole pas on est dans le sérieux! 

Monisha Rajeesh est une "Journaliste" britannique et elle appelle clairement à l'assassinat de Donald Trump. 
Elle travaille pour le Guardian et le Telegraph. Elle réalise des enquêtes sur le services secrets (Sic).

source : @MuradGazdiev

vendredi 11 novembre 2016

Victoire de Trump ; une victoire de l'Amérique blanche ?


Traduction Meta TV International
Source : Stacy Washington @StacyOnTheRight / https://youtu.be/4zMvTDYllkU

11 Novembre 2016 : Hommage à nos poilus

Tout comme les coquelicots, les bleuets continuaient à pousser dans la terre ravagée des tranchées de la grande guerre. Pour les poilus, ces fleurs étaient le seul témoignage de la vie qui continuait, au milieu des bombardements et des gaz de combat, et elles étaient aussi la seule note de couleur dans la boue uniforme des tranchées.


Les Anglais ont choisi le coquelicot comme fleur du Souvenir,

les poilus français ont choisi le bleuet comme symbole de leur guerre.

Spontanément, les soldats vétérans de la mobilisation, en uniforme bleu et rouge, ont nommé «bleuets» les jeunes recrues qui arrivaient au front courant 1915, vêtues du nouvel uniforme bleu horizon de l’armée française.
"The French soldiers are grand. They are grand. There is no other word to express it."
- Arthur Conan Doyle, A visit to three fronts (1916)

Election de Trump : Un humoriste subventionné souhaite ouvertement le meurtre du président des USA sur une radio publique française


(La vidéo sur Youtube : LIEN)

Le chroniqueur Pablo Mira a manifesté l'espoir que le nouveau président américain soit abattu avant son investiture. On notera que les commentaires et les appréciations ont été courageusement désactivés par France Inter sur Youtube.

Si vous voulez exprimer votre désapprobation contre ce genre "d'humour" n'hésitez pas à le faire auprès du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel


jeudi 10 novembre 2016

Donald Trump - Never Come Down (4 years version!) [MàJ 11.11]


Qui c'est qui avait raison ? (Bertrand bien sur!)
« Nous l'avons fait ! Et nous aiderons la France à redevenir grande elle aussi » 
Donald J. Trump 



So sorry, as I've missed you
Hair, I was whipping round
So high up, got my chin up
I don't care if I never come down
I don't care if I never come down

So sorry, as I've missed you
Running with the crazy crowd
I'm climbing, going higher
I don't care if I never come down
I don't care if I never come down...


PS : Les amis, après cette campagne éreintante, insensée et Historique (oui, une majuscule), je prends un peu de temps pour me reposer après avoir dansé non-stop depuis mercredi matin sur le clip ci-dessus (oui, en boucle) et pour cuver la caisse de Veuve Cliquot que je me suis descendu pour fêter ça...
A bientôt pour la suite de nos incroyables aventures! 
MFGA!!!*

PPS : Oups, J'oubliais... Merci Julian Assange, merci Wikileaks!  

(Pour suivre les dernières infos, rejoignez-moi sur FaceBook et Twitter)

*Make France Great Again!!! 



Compilation de bobos qui pleurnichent après la défaite de la candidate de l'oligarchie
Bonne nuit les amis!

mardi 8 novembre 2016

Lady Gaga au dernier meeting d'Hillary... Rien de bizarre ???


Source : Paul J. Watson

Elections US : Et si le petit New Hampshire faisait tout basculer ?

cliquer sur la carte pour l'agrandir. Le NH est indiqué en vert

Voila, le jour de la fin du "match de catch dans la boue" est arrivé, et je me risque à faire un pronostic sans filet : Donald Trump va être élu sur le fil grâce à sa victoire inattendue dans le petit état, normalement acquis aux démocrates, du New Hampshire (NH)!

Pour l'instant les derniers sondages dans le NH donne en moyenne 0,6 points d'avance pour Hillary Clinton, autant dire que l'on est dans la marge d'erreur et que mon scénario est possible.
Il faut, bien entendu que tous les autres états votent selon ce pronostic (tous les sondages l'indiquent) et Trump l'emporterait alors, grâce aux quatre délégués du New Hampshire avec tout juste 270 délégués contre 268 pour Clinton.

Les dés sont jetés, donc, à vous de jouer, électeurs du New Hampshire, vous avez le sort du monde entre vos mains!

Source : realclearpolitics


lundi 7 novembre 2016

François Asselineau et Hubert Marty : Débat sur les élections américaines


François Asselineau, président de l'UPR et Hubert Marty, ancien commissaire spécialisé dans le renseignement et le terrorisme débattent sur les élections présidentielles aux USA dans l'émission "Tour du Monde" sur la chaine iranienne Press TV.

dimanche 6 novembre 2016

True Detective - The Clinton Crime Family


Le générique de la prochaine saison de la célèbre série TV "True Detective" :



Voir aussi la vidéo ou Obama balance ce qu'il sait sur Hillary (mais en 2008) : VIDEO

samedi 5 novembre 2016

Entretien exclusif de John Pilger avec Julian Assange, l’otage le plus célèbre (VERSION COMPLETE)


Le fondateur de WikiLeaks a accordé un entretien exclusif au journaliste australien John Pilger. RT publie cette conversation franche, revenant sur les fuites des emails d’Hillary Clinton, les accusations liant WikiLeaks à la Russie, la guerre en Libye et l’afflux de migrants de ce «bouchon de la bouteille de l’Afrique», sa vie recluse et la capacité de l’être humain à s’adapter à tout.

John Pilger : Au coeur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump


Le grand journaliste australien John Pilger, qui vient d'interviewer Julian Assange nous livre ici une critique du rôle des médias occidentaux au vitriol (Bertrand)

Au cœur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump

John Pilger
Le journaliste américain Edward Bernays, est souvent décrit comme l'homme qui a inventé la propagande moderne.

Neveu de Sigmund Freud, pionnier de la psychanalyse, c'est Bernays qui a inventé le terme «relations publiques» comme un euphémisme pour dire "manipulations et tromperies".

En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en s'affichant en train de fumer pendant la New York Easter Parade - comportement alors considéré comme outrancier. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, «Femmes! Allumez un autre flambeau de la liberté! Luttez contre un autre tabou sexuel!"

L'influence de Bernays s'est étendue bien au-delà de la publicité. Son plus grand succès a été le rôle qu'il a joué pour convaincre le public américain de se joindre au massacre de la Première Guerre mondiale. Le secret, disait-il, était «l'ingénierie du consentement» de la population de façon à la "contrôler et [l']enrégimenter selon notre volonté sans qu'elle le sache".

Il a décrit cela comme «le vrai pouvoir de décision dans notre société" et l'a appelé le «gouvernement invisible».

Aujourd'hui, le gouvernement invisible n'a jamais été plus puissant et aussi peu compris. Dans ma carrière en tant que journaliste et cinéaste, je n'ai jamais vu la propagande s'insinuer dans nos vies comme elle le fait maintenant sans être contestée .

Imaginez deux villes. Toutes les deux sont en état de siège par les forces du gouvernement de leur pays. Les deux villes sont occupées par des fanatiques, qui commettent des atrocités, comme décapiter les gens.

Mais il y a une différence essentielle. Dans un des deux sièges, les soldats du gouvernement sont décrits comme des libérateurs par les journalistes occidentaux embarqués avec eux, qui relatent avec enthousiasme leurs batailles et leurs frappes aériennes. Il y a en première page des photos de ces héroïques soldats faisant le V de la victoire. Il est peu fait mention de victimes civiles.

Alep (Avant/Après)
Dans la deuxième ville - dans un pays voisin - se passe presque exactement la même chose. Les forces gouvernementales assiègent une ville contrôlée par la même espèce de fanatiques.

La différence est que ces fanatiques sont pris en charge, fournis et armés par «nous» - par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont même un centre de médias qui est financé par la Grande-Bretagne et les USA.

Une autre différence est que les soldats gouvernementaux qui assiègent cette ville sont les méchants, condamnés pour avoir agressé et bombardé la ville - ce qui est exactement ce que les bons soldats font dans la première ville.

Déroutant? Pas vraiment. Tel est le double standard de base qui est l'essence même de la propagande. Je parle, bien sûr, du siège actuel de la ville de Mossoul par les forces gouvernementales de l'Irak, qui sont soutenues par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et du siège d'Alep par les forces gouvernementales syriennes, soutenues par la Russie. L'un est bon; l'autre est mauvais.

Ce qui est rarement signalé est que ces deux villes ne seraient pas occupées par des fanatiques et ravagées par la guerre si la Grande-Bretagne et les États-Unis n'avaient pas envahi l'Irak en 2003. Cette entreprise criminelle a été lancé sur la base de mensonges étonnamment semblables à la propagande qui déforme maintenant notre compréhension de la guerre civile en Syrie.

Sans ce roulement de tambour de la propagande déguisé en information, ni le monstre ISIS [Daech - NDT] ni Al-Qaida, ni al-Nusra, ni les autres bandes djihadistes ne pourraient exister, et le peuple de Syrie n'aurait pas besoin de se battre pour sa survie aujourd'hui.

Certains se souviennent en 2003 de la succession de journalistes de la BBC se tournant vers la caméra et nous disant que le choix de Blair pour ce qui s'est révélé être le crime du siècle était "justifié". Les réseaux de télévision américains ont produit la même validation pour George W. Bush. Fox News a rameuté Henry Kissinger pour s'enthousiasmer sur les preuves fabriquées par Colin Powell.

La même année, peu de temps après l'invasion, j'ai filmé une interview à Washington avec Charles Lewis, le journaliste d'investigation américain renommé. Je lui ai demandé, "Qu'est-ce qui se serait passé si les médias les plus libres du monde avaient sérieusement remis en question ce qui s'est avéré être de la propagande grossière ?"

Il a répondu que si les journalistes avaient fait leur travail, "il y a une très, très forte chance que nous ne serions pas allés à la guerre en Irak".

Ce fut une déclaration choquante, et qui fut confirmée par d'autres journalistes célèbres à qui je posais la même question - Dan Rather de CBS, David Rose de The Observer ainsi que des journalistes et producteurs de la BBC, qui ont souhaité rester anonymes.

En d'autres mots, si les journalistes avaient fait leur travail, s'ils avaient contesté et étudié la propagande au lieu de l'amplifier, des centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants seraient encore en vie aujourd'hui, et il n'y aurait pas d'ISIS et aucun siège d'Alep ou de Mossoul.

Il n'y aurait eu aucune atrocité dans le métro de Londres le 7 Juillet 2005. Il n'y aurait eu aucune fuite de millions de réfugiés; il n'y aurait pas de camps de misère.

Lorsque l'atroce acte terroriste a eu lieu à Paris en Novembre dernier, le président François Hollande a immédiatement envoyé des avions pour bombarder la Syrie - et plus de terrorisme s'en est suivi, de façon prévisible, comme le produit de la grandiloquence de Hollande sur la France «en guerre» et «ne montrant aucune pitié". Que la violence d'État et la violence djihadiste s'alimentent mutuellement est une vérité dont aucun dirigeant national n'a le courage de parler.

"Lorsque la vérité est remplacée par le silence", disait le dissident soviétique Yevtushenko, "le silence est un mensonge."

L'attaque contre l'Irak, l'attaque contre la Libye, l'attaque contre la Syrie se sont produites parce que le leader de chacun de ces pays n'a pas été une marionnette de l'Occident. Le dossier d'un Saddam ou d'un Kadhafi en matière de droits de l'homme était sans importance. Ils n'ont pas obéit aux ordres et n'ont pas abandonné le contrôle de leur pays.

Le même sort attendait Slobodan Milosevic après qu'il ait refusé de signer un «accord» qui exigeait l'occupation de la Serbie et sa conversion à une économie de marché. Son peuple a été bombardé, et il a été poursuivi à La Haye. Ce genre d'indépendance est intolérable.

Comme WikiLeaks l'a révélé, ce ne fut que lorsque le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2009 a rejeté un oléoduc, qui devait traverser son pays en provenance du Qatar vers l'Europe, qu'il a été attaqué.

A partir de ce moment, la CIA a planifié de détruire le gouvernement de Syrie à l'aide des fanatiques djihadistes - les mêmes fanatiques qui tiennent actuellement les habitants de Mossoul et de l'Est d'Alep en otage.

Pourquoi n'est-ce pas dans les journaux ? L'ancien fonctionnaire du Foreign Office britannique Carne Ross, qui était responsable des sanctions opérationnelles contre l'Irak, m'a dit: «soit nous nourrissions les journalistes factoïdes avec des renseignements aseptisés, soit nous les mettions au congélateur. Voilà comment cela fonctionnait.».

Le client médiéval de l'Occident, l'Arabie Saoudite - à laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vendent pour des milliards de dollars d'armement - est en train, en ce moment-même, de détruire le Yémen, un pays si pauvre que, dans le meilleur des cas, la moitié des enfants y souffrent de malnutrition.

Regardez sur YouTube et vous verrez le genre de bombes massives - "nos" bombes - que les Saoudiens utilisent contre des villages pauvres et poussiéreux, contre des mariages et des funérailles.

Les explosions ressemblent à de petites bombes atomiques. Les lanceurs de ces bombes en Arabie Saoudite travaillent côte à côte avec des officiers britanniques. Ce fait n'est pas évoqué au journal du soir.

La propagande est plus efficace quand notre consentement est fabriqué par des gens avec une excellente éducation - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia - et qui font des carrières à la BBC, au Guardian, au New York Times, au Washington Post.

Ces organismes sont considérés comme des médias libéraux. Ils se présentent comme éclairés, tribuns progressistes du zeitgeist moral. Ils sont anti-racistes, pro-féministes et pro-LGBT.

Et ils aiment la guerre.

Alors qu'ils plaident pour le féminisme, ils soutiennent les guerres rapaces qui nient les droits d'innombrables femmes, y compris leur droit à la vie.

En 2011, la Libye, un Etat moderne, a été détruite sous prétexte que Mouammar Kadhafi était sur le point de commettre un génocide contre son propre peuple. Ce fut répété sans interruption dans tous les médias; et pourtant il n'y avait aucune preuve. C'était un mensonge.

En fait, la Grande-Bretagne, l'Europe et les États-Unis voulaient ce qu'ils aiment à appeler un «changement de régime» en Libye, le plus grand producteur de pétrole en Afrique. L'influence de Kadhafi sur le continent et, surtout, son indépendance était intolérable.

Donc, il a été assassiné d'un coup de poignard dans le dos par des fanatiques, soutenus par l'Amérique, la Grande-Bretagne et la France. Hillary Clinton a applaudi sa mort horrible devant la caméra, en déclarant, «Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort!"

La destruction de la Libye a été un triomphe médiatique. Alors que les tambours de guerre résonnaient, Jonathan Freedland écrivit dans le Guardian: "Bien que les risques soient bien réels, l'argument en faveur d'une intervention reste fort."

Intervention - quel mot poli et bénin du Guardian , dont la signification réelle, pour la Libye, fut la mort et la destruction.

Selon son propre décompte, l'OTAN a lancé 9.700 "sorties de frappes" contre la Libye, dont plus d'un tiers étaient destinées à des cibles civiles. Elles comprenaient des missiles avec des ogives à l'uranium. Regardez les photos des décombres de Misrata et de Syrte, et les fosses communes identifiées par la Croix-Rouge. Le rapport de l'Unicef ​​sur les enfants tués dit, «la plupart [d'entre eux] ont en dessous de l'âge de dix ans".

En conséquence directe, Syrte est devenue la capitale d'ISIS.

L'Ukraine est un autre triomphe médiatique. Des journaux libéraux respectables tels que le New York Times, le Washington Post et le Guardian, et les radiodiffuseurs traditionnels tels que la BBC, NBC, CBS, CNN ont joué un rôle crucial dans le conditionnement de leurs téléspectateurs à accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide.

Tous ont déformé les événements en Ukraine pour faire croire à un acte maléfique accompli par la Russie, alors qu'en fait, le coup d'Etat en Ukraine en 2014 a été le travail des États-Unis, aidés par l'Allemagne et l'OTAN.

Cette inversion de la réalité est tellement omniprésente que l'intimidation militaire de Washington envers la Russie n'est pas dans les journaux; elle est effacée derrière une campagne de diffamation et de diabolisation du même genre que celle dans laquelle j'ai grandi pendant la première guerre froide. Une fois encore, les Ruskoffs viennent nous chercher des  noises, dirigés par un nouveau Staline, que The Economist dépeint comme le diable.

Un logo parlant : le glaive désigne clairement le pays ennemi
La suppression de la vérité sur l'Ukraine est l'un des blackouts sur l'information les plus complets dont je me souvienne. Les fascistes qui ont conçu le coup d'Etat à Kiev sont de la même espèce que ceux qui ont soutenu l'invasion nazie de l'Union soviétique en 1941. De toutes les peurs au sujet de la montée de l'antisémitisme fasciste en Europe, aucun dirigeant ne mentionne jamais les fascistes en Ukraine - sauf Vladimir Poutine, mais il ne compte pas.

Beaucoup dans les médias occidentaux ont travaillé dur pour présenter la population russophone ethnique de l'Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, comme des agents de Moscou, presque jamais comme des Ukrainiens souhaitant une Ukraine fédérale ni comme des citoyens ukrainiens résistant à un coup d'Etat orchestré depuis l'étranger contre leur gouvernement élu.

Il y a là presque la joie d'esprit [en français dans le texte -NDT] d'une réunion de classe de bellicistes. Les batteurs de tambours du Washington Post qui incitent à la guerre contre la Russie sont les mêmes éditorialistes qui ont publié le mensonge selon lequel Saddam Hussein avait des armes de destruction massive.

Pour la plupart d'entre nous, la campagne présidentielle américaine est un monstrueux spectacle médiatique, dans lequel Donald Trump est le méchant. Mais Trump est détesté par ceux qui ont le pouvoir aux États-Unis pour des raisons qui ont peu à voir avec son comportement odieux et ses opinions. Pour le gouvernement invisible de Washington, l'imprévisible Trump est un obstacle à sa conception de l'Amérique du 21eme siècle.

Celle-ci consiste à maintenir la domination des États-Unis et à subjuguer la Russie, et, si possible, la Chine.

Pour les militaristes à Washington, le vrai problème avec Trump est que, dans ses moments de lucidité, il ne semble pas vouloir une guerre avec la Russie; il veut parler avec le président russe au lieu de le combattre; et il dit qu'il veut parler avec le président chinois.

Au cours du premier débat avec Hillary Clinton, Trump a promis de ne pas être le premier à introduire des armes nucléaires dans un conflit. Il a dit: «Je ne voudrais certainement pas être celui qui fait la première frappe. Une fois que l'alternative nucléaire se produit, tout est fini." Cela n'a pas fait la une des journaux.

At-il vraiment voulu dire cela ? Qui sait ? Il se contredit souvent. Mais ce qui est clair est que Trump est considéré comme une grave menace pour le statu quo maintenu par la vaste machine de sécurité nationale qui fonctionne aux États-Unis, peu importe qui est à la Maison Blanche.

La CIA veut qu'il soit battu. Le Pentagone veut qu'il soit battu. Les médias veulent qu'il soit battu. Même son propre parti veut qu'il soit battu. Il est une menace pour les dirigeants du monde - contrairement à Clinton, qui n'a laissé planer aucun doute sur le fait qu'elle est prête entrer en guerre avec la Russie et ses armes nucléaires et avec la Chine.

Clinton a la formation, comme elle s'en vante souvent. En effet, son dossier est éprouvé. En tant que sénateur, elle a soutenu le bain de sang en Irak. Quand elle a été candidate contre Obama en 2008, elle a menacé de «totalement oblitérer» l'Iran. En tant que secrétaire d'Etat, elle a été complice de la destruction des gouvernements de Libye et du Honduras et mis en route la provocation de la Chine.

Elle a promis de soutenir une zone d'exclusion aérienne en Syrie - une provocation directe à la guerre avec la Russie. Clinton pourrait bien devenir le président le plus dangereux des États-Unis de toute ma vie - une distinction pour laquelle la concurrence est féroce.

Sans la moindre preuve, elle a accusé la Russie de soutenir Trump et de pirater de ses e-mails. Ces e-mails, publiés par WikiLeaks, qui nous disent que ce qu'affirme Clinton en privé, dans ses discours aux riches et aux puissants, est le contraire de ce qu'elle dit en public.

Voilà pourquoi faire taire et menacer Julian Assange est tellement important. En tant qu'éditeur de WikiLeaks, Julian Assange connaît la vérité. Et permettez-moi de rassurer ceux qui sont inquiets, il va bien, et WikiLeaks fonctionne sur tous les cylindres.

Aujourd'hui, la plus grande accumulation de forces dirigées par les Américains depuis la Seconde Guerre mondiale est en cours - dans le Caucase et l'Europe orientale, à la frontière avec la Russie, en Asie et dans le Pacifique, où la Chine est la cible.

Gardez cela à l'esprit quand le cirque de l'élection présidentielle atteindra son point final le 8 Novembre, Si la gagnante est Clinton, un chœur grec de commentateurs écervelés va célébrer son couronnement comme un grand pas en avant pour les femmes. Aucun d'eux ne mentionnera les victimes de Clinton : les femmes de Syrie, les femmes d'Irak, les femmes de Libye. Aucun d'eux ne mentionnera les exercices de défense civile menées en Russie. Aucun d'eux ne rappellera Edward Bernays et ses "flambeaux de la liberté".

L'attaché de presse de George Bush, avait un jour appelé les médias, des "facilitateurs complices".

Venant d'un haut fonctionnaire travaillant dans une administration dont les mensonges, permis par les médias, ont causé tant de souffrances, cette description est un avertissement de l'histoire.

En 1946, le procureur du Tribunal de Nuremberg a déclaré à propos des médias allemands: «Avant chaque agression majeure, ils ont lancé une campagne de presse calculée pour affaiblir leurs victimes et pour préparer psychologiquement le peuple allemand à une attaque. Dans le système de propagande, ce sont la presse quotidienne et la radio qui furent les armes les plus importantes."
[Traduction : Bertrand Riviere - BNB]

Source :  John Pilger

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vendredi 4 novembre 2016

Julian Assange démontre que Daech et la Fondation Clinton ont la même source de financement et pense que Trump ne pourra pas etre élu [MàJ]

Hillary Clinton, son colistier Tim Kaine et Julian Assange vus par le dessinateur Ben Garrison

Dans une interview exclusive accordée au célèbre journaliste australien John Pilger pour la chaîne russe RT, le lanceur d'alerte Julian Assange se prononce sur les récentes révélations concernant les emails d'Hillary Clinton et sur le financement sous-terrain du groupe djihadiste Daech.


MàJ : Dans un extrait un peu plus long de l'entrevue (En anglais non-sous-titré), Assange explique que selon lui, Trump ne peut pas gagner car tout l'establishment sans exception est contre lui (à partir de 2'35") :  LIEN

POUR SOUTENIR JULIAN ASSANGE :  https://justice4assange.com/donate.html

jeudi 3 novembre 2016

"Ukrobots" : Une armée de robots anti-russes influence l'opinion sur internet depuis la Grande-Bretagne

Les "ukrobots" ont envahi Twitter

Une société allemande de robotique a découvert plus de 15 000 programmes-robots dont les adresses proviennent de serveurs en Grande-Bretagne qui interviennent dans les forums (Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux). Dès qu'ils détectent le mot "Ukraine" ils envoient automatiquement des messages anti-russes, de l'ordre de 60 000 par jour rien que pour Twitter. Ces robots possèdent des profils "vivant" : photos, noms, abonnés, activités...


Reportage ARTE du 1 novembre 2016

LE BUG



Les élections aux Etats-Unis se terminent le 8 novembre au soir. A moins d’une semaine de ces élections, les sondages semblent encore donner une avance en terme de nombre de sièges de grands électeurs à Clinton, tandis que Trump s’approche et dépasse parfois cette dernière en pourcentage d'intentions de vote. Le résultat est incertain et à cette heure, rien ne permet d'anticiper les résultats. Mais quoi qu’il en soit, cette élection marquera un tournant de l’histoire du monde et ce, pour plusieurs raisons.

D’une part, au cœur de la puissance politique, économique et militaire de notre époque, une véritable opposition s’est manifestée. Les élections, qui étaient depuis 30 ans l’occasion d’une opposition factice entre membres modérés d’une élite globalement solidaire, ont laissé la place à un affrontement direct, dur et sous l’œil de l’opinion publique internationale, entre deux candidats que presque tout oppose (Voir Centurie News n°2). Cette opposition fixe la ligne de fracture entre deux destins devenus irréconciliables pour l’Amérique : redevenir une nation ou rester le bras armé d’un empire financier transnational.

Cette campagne a mis en lumière les gouffres d’intérêts entre deux camps qui s’appuient sur des populations bien distinctes : d’un côté, une élite aux pratiques mafieuses (chaque nouvelle publication de Wikileaks permet d’en mesurer l’étendue) appuyée sur des bourgeoisies libérales, des minorités sexuelles ou des minorités ethniques qu’elle manipule, alimente et promeut grâce à une politique sociale structurellement déficitaire. Le remboursement des intérêts de ces déficits alimente d’ailleurs un cœur financier resté pour l’essentiel dans l’ombre. De l’autre, une classe moyenne blanche sinistrée par la mondialisation soutenue par des bourgeoisies conservatrices, rejointe par des travailleurs, artisans, employés et entrepreneurs encore insérés économiquement et socialement mais inquiets des effets visibles de la mise en oeuvre de l'agendade la société ouverte : immigration, chômage, pauvreté, déstructuration des normes, marchandisation, violence, destruction de la nature, etc.

Sur le plan médiatique, cette campagne fut tout aussi marquée. D’un coté, les médias de masse occidentaux, renforcés par le géant Google (Facebook et Twitter étant globalement restés plutôt neutres) et une armada d’ONG, de spécialistes rémunérés, de publicitaires, de people et de journalistes. De l’autre, une population sans médias ou presque, partageant son stress, son enthousiasme, ses informations et ses colères sur les réseaux et les courriers des lecteurs avec une myriade de petites ONG et de médias alternatifs, et une contribution qui restera historique, celle de la communauté informatique alternative mondiale qui, sous la houlette de Wikileaks, a joué un rôle clé dans cette titanesque confrontation.

On ne peut évidemment pas ignorer les possibles contributions financières, technologiques ou autres, d’Etats étrangers à cette campagne dont il reste difficile de mesurer l’importance exacte. Le rôle d’une partie des cadres de l’Administration américaine, qui ne veulent pas se résoudre à ce que leur pays poursuive sa course vers la société ouverte, reste lui aussi à déterminer. En effet, l’intervention du FBI à une grosse semaine de l’échéance et les soutiens militaires dont bénéficie Trump ne laissent aucun doute sur le rôle discret de ces acteurs du jeu.

Autre effet de cette campagne, l’incroyable amateurisme du clan Clinton a dévoilé au monde entier, et dans le détail, une part significative de ses connexions, ses accointances, ses faiblesses et ses orientations stratégiques. La divulgation de dizaines de milliers d’emails du cœur organisationnel d’Hillary Clinton, connecté à celui de la Maison Blanche et à des réseaux financiers, médiatiques et fédéraux, rendra probablement très compliqué l’exercice de son mandat, au moins dans un premier temps. A cela s’ajoutent les risques réels pesant sur elle et son mari d’inculpations dans un grand nombre d’affaires graves dans les mois à venir.

Les Français eux, se sont une nouvelle fois regardés dans le miroir de leurs politiques et de leurs médias. Sur ce point, comme sur presque tous les autres, les médias français n’ont pu, à aucun moment, restituer les enjeux réels de cette élection. Dans le protectorat qu’est devenue la France, la colère gronde aussi car les fossés révélés aux Etats-Unis y sont parfaitement transposables : l’élection encore possible de Donald Trump grâce à Julien Assange et sa communauté, aurait un effet d’accélérateur sur le processus de renouvèlement des élites de toute l’Europe occidentale dans les prochaines années. Le bug approche.

www.centurienews.com

mercredi 2 novembre 2016

Emmanuel Todd : "La fureur de l'électorat de Trump est rationnelle"


Emmanuel Todd parle de la situation politique française qu'il juge bloquée et sans intérêt, pour lui, "toutes les lessives y sont identiques" et des présidentielles américaines à travers la figure de Donald Trump,. Il remet quelques faux clichés médiatiques à leur place sur le candidat "populiste" et son électorat soi-disant sous-éduqué :


L'influence de l'Arabie saoudite par Pierre Conesa


Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense, auteur de Dr Saoud et Mr Jihad, la diplomatie religieuse de l'Arabie Saoudite (Robert Laffont)

mardi 1 novembre 2016

Les Econoclastes : Un aller simple vers l'inconnu avec les banquiers centraux qui ne savent pas ce qu'ils font


Conférence d’Olivier Delamarche, membre fondateur du think tank “Les Econoclastes”, dirigeant de Platinium Gestion et Philippe Béchade, membre fondateur “Les Econoclastes”, et rédacteur en chef de la Chronique Agora/La Bourse au Quotidien